Quiconque observe le comportement politique du Courant patriotique libre et de son chef, le représentant Gebran Bassil, peut voir l’ampleur du choc que subit ce groupe.

Certains députés du « bloc fort du Liban » ont blâmé Bassil, selon les sources de « Sawt Beirut International », ajoutant que « Basil était très immergé dans le projet iranien dirigé par le Hezbollah, mais le Hezbollah ne peut pas préférer Basil au chef du mouvement Marada, Suleiman Franjieh, car il est le premier homme de la Syrie et le fidèle allié du Hezbollah. »

Les sources indiquent que l’horreur du choc a été grande pour Bassil, qui aspirait à soutenir son partenaire dans l’accord Mar Mikhael, et s’est promis la présidence. Cependant, certains des dossiers sur lesquels Bassil a agi de manière égoïste ont inquiété le Hezbollah, en particulier lorsque Bassil a tenté de lever les sanctions contre lui et a eu recours à un processus d’évasion contre le Hezbollah sans se coordonner avec lui. »

Et les sources poursuivent: « Quand Bassil s’est rendu compte que les sanctions ne lui seraient pas levées, il est retourné au Hezbollah et a ouvert le dossier de la présidence de la république. À ce moment-là, le parti n’a pas accepté la demande de Bassil et a rejeté sa candidature, considérant que ses chances sont faibles et que l’intérêt du parti exige la nomination de Franjieh, et que la scène ne permet pas la nomination de visages importuns.Alors Bassil s’énerva et considéra que le Hezbollah l’avait poignardé dans le dos. »