Les choses semblent se diriger vers plus de difficultés en ce qui concerne l’élection présidentielle, qui laisse présager une prolongation de la vacance à la lumière de la fragmentation actuelle, et l’intransigeance du Hezbollah à étendre l’autorité de facto.
Des sources bien informées confirment à « Sawt Beirut International » que tout le monde est convaincu que le Hezbollah veut le vide, et lie cette formation aux négociations entre les États-Unis d’Amérique et l’Iran. Elles ont indiqué que la vacance est principalement liée au refus du Hezbollah d’accepter un processus de vote qui conduirait un candidat extérieur à sa sphère d’influence à la présidence, et à ses efforts pour parvenir à un règlement qui lui convienne.
La nomination de Franjieh
Et les mêmes sources poursuivent : « Tout candidat, selon la constitution, au premier tour de scrutin a besoin d’une majorité des deux tiers, soit 86 voix, pour l’emporter. Et dans l’hypothèse où un second tour aurait lieu, la majorité requise devient 65 voix, ce qui est impossible pour qu’il se produise – à moins que – en ce qui concerne le chef du Mouvement Marada, Suleiman Franjieh. »
Ces sources ont souligné que, à l’instar de ce qui s’est passé en 2016, le Hezbollah insistera pour imposer un candidat qui suive son projet. Il entend mettre la même proposition dans un règlement avec l’équation « un président de la république qui satisfait le parti d’opposition et un premier ministre nommé par l’opposition », ce qui compliquera encore les choses et exacerbera les crises.
Et les sources ont indiqué que « personne ne sait plus que le Hezbollah lui-même qu’il n’y a aucune chance pour que l’allié des régimes Assad et iranien atteigne Baabda. Et la nomination de « Franjieh » par Nasrallah est mise en œuvre par le Hezbollah pour gagner plus de temps.
Et les sources ont conclu: « Au lieu que les forces et les partis sortent le Liban du fond de l’effondrement, cette « nomination » basée sur les fondements des défis et des provocations conduira à davantage d’isolement, de conflit et de fragmentation interne arabes et internationaux. »
Bref, à toutes les étapes politiques, il est devenu clair qui lui faisait obstruction par les armes, et qui croit que le « Hezbollah » sera aujourd’hui prêt à se contenter de l’élection d’un président, rêve inévitablement du paradis avec « Iblis » !