SAWT BEIRUT INTERNATIONAL

| 31 March 2023, Friday |

Est-ce le moment de l’ingérence étrangère dans le dossier présidentiel ?

Les tournées de la délégation d’ambassadeurs émanant de la rencontre de Paris auprès des dirigeants libanais et des références ont porté des mots clairs sur les pays concernés par la délégation, qui sont les Etats-Unis, la France, l’Arabie Saoudite, l’Egypte et le Qatar. Ils exigent la nécessité d’élire un Président de la République dans les plus brefs délais, et que les pays concernés ne restent pas les bras croisés face à la vacance persistante de la première présidence et ses répercussions négatives sur les conditions des personnes et des institutions dans la pays, sur l’économie et sur l’avenir du Liban.

Les sources diplomatiques occidentales n’ont pas précisé si des sanctions américaines et françaises seraient imposées sur ce qu’ils appellent les entraves à la tenue des élections présidentielles. Cependant, les sources confirment que les cinq pays savent bien qui est la partie qui fait obstruction, et trouve l’Iran responsable et ne semble pas encore prêt à négocier directement avec les pays du dossier présidentiel.Ces pays attendront les efforts du Qatar avec l’Iran sur cette ligne. Par conséquent, il n’est pas encore clair si le rôle que l’étranger jouera dans le dossier a atteint son moment opportun maintenant ou non.

Les sources révèlent que le mouvement de cinq aboutira à un mouvement américain vers le Liban dans quelques semaines. Et il y a des questions quant à savoir si les conditions saoudiennes sont devenues exécutoires ou non. Ces conditions se résument à l’exigence de mécontentement de tout président qui gravite dans l’orbite du « Hezbollah ».

Les sources ont laissé entendre que Riyad s’intéresserait de loin au dossier. Cependant, les sources enregistrent une insistance française à inclure l’intérêt général saoudien dans toute opération au Liban, et le refus de Paris d’accepter l’intérêt saoudien de loin. Non seulement pour parvenir à une entente sur le président, mais aussi pour l’étape post-électorale qui nécessite un financement du Golfe pour le Liban, dont le principal est le financement saoudien, qui est essentiel dans le programme de sauvetage à venir.

Du côté de l’Iran, les protestations qui se déroulent à l’intérieur de l’Iran profitent à Washington comme une force dans la négociation, plutôt comme une carte dans sa main. Bien que cela n’ait pas affecté la position présidentielle du «Hezbollah». La position de l’Iran ne s’est pas affaiblie, mais la pression internationale sur lui n’a fait qu’augmenter.

Les sources indiquent que si l’Iran fait des concessions dans la négociation avec les grandes puissances sur le dossier nucléaire, c’est le signe d’un début de faiblesse interne. Mais s’il continue à tergiverser, c’est qu’il attend que les éléments de sa bombe nucléaire soient complétés, pour imposer des conditions à son retour aux négociations.

En ce temps intermittent, l’Iran affirme que la question présidentielle est interne. Cela signifie, selon les sources, qu’à ce stade cela laisse au « Hezbollah » une marge pour avancer sur la question jusqu’à ce qu’il soit temps de négocier.Le « Hezbollah » escalade actuellement contre le mouvement des cinq pays, et dit aux Libanais que sans sa résistance, le Liban n’aurait plus existé. A l’heure où le désespoir domine les Libanais du fait de la situation dans laquelle ils se trouvent et de l’effondrement complet de la situation financière.

    la source :
  • Sawt Beirut International