Le chef du Mouvement Marada, Suleiman Franjieh, tarde toujours à annoncer sa candidature à la présidence de la république, malgré son adoption officielle par le duo chiite représenté par le Mouvement Amal et le Hezbollah.

Il semble que Franjieh « n’ait pas pris sa nomination au sérieux », selon des sources parlementaires, et elle dit qu’il y a plusieurs raisons qui ont poussé Franjieh à retarder l’annonce de sa candidature, voire à l’abandonner complètement.

Et les sources ont ajouté, dans une interview via « Sawt Beirut International », « Suleiman Franjieh se rend compte que l’adoption de sa candidature par le duo chiite est venue à sa demande et que le duo chiite a annoncé sa candidature suite à des mois en votant lors des séances électorales avec le papier blanc, et le duo s’est vu gêné face à Franjieh. »

Les sources indiquent que le duo est confronté au problème de ne pas obtenir les votes nécessaires pour Franjieh, tout comme toutes les tentatives pour convaincre le chef du Courant patriotique libre de voter à Franjieh ont échoué. Outre le fait que le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, n’était pas convaincu de la candidature de Franjieh à la présidence, ce qui signifie que le duo ne pourra pas obtenir les 65 voix qui permettent à Franjieh d’atteindre Baabda, en plus au quorum difficile à obtenir.

En conclusion, les sources soulignent que Franjieh a bien lu les développements régionaux, en particulier ceux liés à l’accord saoudo-iranien, car tout rapprochement régional va aboutir à aller vers un candidat qui n’est pas impliqué dans la corruption.