SAWT BEIRUT INTERNATIONAL

| 30 March 2023, Thursday |

« Hezbollah » confus dans ses options

Le processus de dépouillement des voix a commencé, le Commandant des Armées le Général Joseph Aoun en tant que Président de la République avec 67 et 70 voix, mais… Ce scénario, qui a été préparé et formulé dans les coulisses et dans les chambres des décideurs, a été transmis entre les capitales décisionnelles actives dans le dossier présidentiel.

Les Français ont préparé le bon terrain pour les puissances d’équilibrage à cet égard. Le Royaume d’Arabie saoudite, selon les sources, a été béni par la visite de son ambassadeur, Walid al-Boukhari, à Yarzeh, où il a rencontré le commandant de l’armée, tandis que l’État du Qatar a accepté, emportant avec lui la garantie que Washington ne ferait pas obstruction. Quant à Téhéran, il a laissé la décision dans ce dossier libanais au secrétaire général du « Hezbollah », Hassan Nasrallah, après avoir commencé à souffrir sous la pression de la rue misérable.

Cette scène n’est pas complète, car le Hezbollah est perdu dans ses options à la lumière de la crise financière qui afflige le peuple libanais et son environnement en particulier, et la détérioration dramatique continue de l’économie.Il a demandé un certain temps aux Français pour donner son approbation définitive, après qu’il l’ait acceptée dans les lettres initiales.

Le « Hezbollah » vit dans une confusion inquiétante entre la promesse qu’il a faite à son candidat implicite à la présidence, Suleiman Franjieh, et le dollar, la monnaie verte du « diable américain », que les changeurs plaçaient contre la livre libanaise. Et comment si c’était de l’environnement du parti, ceux qui pratiquait le change depuis les chambres noires, et que de nombreux noms sont apparus qui confirment ce qui est devenu connu depuis le début de la chute effrayante du taux de change de la livre libanaise ?

Dans les deux cas, le « Hezbollah » se rend compte que Franjieh ne reviendra pas dans la ligne ni dans la résistance lorsque l’information sera confirmée sur la décision de la présidence du commandement de l’armée, avec le soutien du parti. En revanche, le parti ne laissera pas tomber Gebran Bassil, dans une longue série à travers laquelle le mouvement sent que la réconciliation n’est plus un sujet dans l’église Saint-Michel.

Toutes ces questions constituent une source de préoccupation pour le parti, et elles sont devenues une priorité dans les discussions qui ont lieu entre les membres du Conseil de la Choura dans ses réunions semi-ouvertes, pour préparer une réponse que les Français attendent la veille de la célébration de la fête de Saint Maron.

Pourtant, « le contenu se lit à partir de son titre ». Du coup, hors contexte, le président du Parlement Nabih Berri sort pour donner le nécessaire, à travers un communiqué dans lequel il déclare que l’élection de Joseph Aoun nécessite un amendement constitutionnel. Bien que le général Michel Suleiman a été élu président de la république en 2008 et la constitution n’a pas été amendée.

Cette affaire a été considérée par la source pour faire montrer une divergence dans les positions des deux alliés. Grâce à elle, « Hezbollah » se tire d’embarras envers Franjieh, dont il semble que le duo rompra sa promesse envers lui. Cependant, les données et les pressions qui ont commencé à réduire la marge de liberté de mouvement du parti, notamment après la publication du premier épisode du documentaire français sur l’implantation du parti et ses activités dans tous les domaines.

L’affaire reste l’otage des évolutions extérieures, et de l’ampleur de la pression qui semble avoir commencé à s’exercer sur le parti de la part des partis encore en marge avec lui, menés par la France après le dernier documentaire.

    la source :
  • Sawt Beirut International