Port de Beyrouth
Compte tenu de l’obstruction continue de l’enquête sur l’attentat à la bombe du port de Beyrouth après que les tentatives de l’enquêteur judiciaire, le juge Tarek Bitar, de reprendre son travail se sont heurtées à la poursuite intentée contre lui par le procureur général de cassation, le juge Ghassan Oueidat, à la suite de l’affrontement judiciaire qui les opposait, un développement diplomatique moral majeur s’étant dégagé dans cette affaire, 38 pays ayant condamné au Conseil des droits de l’homme ce qu’ils ont qualifié d’«ingérence systématique », appelant à une enquête rapide et indépendante caractérisée par « crédibilité et transparence », coïncidant avec l’appel du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Volker Türk appelle à une « enquête sérieuse » sur l’explosion.
Sur le fond de ce qui a été publié, les sources concernées par le dossier de l’explosion du port ont considéré à « Sawt Beirut International » qu’après les pressions et les attaques féroces contre le juge Bitar, qui est illégal à travers des cas de représailles et de menaces de guerre civile, conduisant à l’intervention du procureur discriminatoire et à sa transformation en adversaire au lieu de jouer le rôle d’avocat pour la société, les droits des individus et pour les questions centrales dans le pays, il n’y a plus d’autre débouché que de porter ce dossier devant la communauté internationale, qui est complice d’une manière ou d’une autre en cachant des informations et des preuves. Dans l’enquête, par le refus d’une superpuissance qui a des satellites au-dessus du port de Beyrouth de donner les images enregistrées par ses satellites, ce qui a été demandé par le parquet de son barreau, ainsi que après que le Bureau international d’enquête a publié un rapport vide et fac-similé sur le rapport des Forces de sécurité intérieure libanaises, qui laisse des points d’interrogation sur le rôle d’Israël dans cet attentat, d’autant plus que le président Donald Trump a annoncé peu après l’explosion qu’Israël était celui qui l’avait causée, mais après qu’il est devenu clair l’étendue de l’explosion Les dommages catastrophiques causés par ce bombardement ont été rétractés et il y a un intérêt commun de la part du Hezbollah et d’Israël à obscurcir la vérité de ce dossier.
Les sources ont confirmé que les familles des victimes, la société civile et certaines parties qui appellent à l’application de la loi et à la réalisation du droit se déplacent et suivent l’affaire, et ont signé une pétition pour sortir le dossier des frontières libanaises afin de parvenir à la Commission internationale d’enquête, sachant que ce comité n’est pas un tribunal comme c’est le cas pour le Tribunal spécial, qui a examiné le crime d’assassinat du martyr Président Rafic Hariri, ni un tribunal pénal international, bien que l’explosion soit considérée comme un crime contre l’humanité et relève de la compétence de la Cour. La Cour pénale internationale, du fait que le Liban n’a pas signé la « Convention de Rome », et cela est intentionnel par les piliers du système, sachant qu’ils seront poursuivis si le Liban adhère à cette Convention pour crimes contre l’humanité.
De là, les sources indiquent que, par l’intermédiaire du Conseil des droits de l’homme, il est possible de parvenir à la Commission internationale d’enquête, bien que son travail se limitera à l’élaboration d’un rapport basé uniquement sur des enquêtes, mais il peut être utile de l’inclure dans le dossier d’enquête libanais, et les sources considèrent que l’importance de la déclaration publiée par 38 pays est de confirmer que la communauté internationale n’est pas inconsciente du suivi et des poursuites de ce dossier en soulignant à nouveau cette question centrale par les moyens possibles, malgré la réponse du système libanais à la voie de l’enquête. L’enquête est également le cas de ce qui s’est passé en Grande-Bretagne pour arrêter la liquidation de la société « Savaro ».
Les sources soulignent que tout ce qui a été publié au niveau international sur le dossier de l’explosion du port de Beyrouth est classé dans le moral de l’affaire et sert de pression sur les autorités libanaises pour qu’elles lèvent la main de l’enquête judiciaire et laissent le juge Bitar faire son travail et ses devoirs.
Les sources excluent qu’il y ait un grand espoir dans le travail de la commission internationale d’établissement des faits ou par l’intermédiaire de l’ONU, car ce qui peut être délivré n’est que l’acquisition d’une expertise technique qui est incluse dans le dossier sans aucune condamnation, sachant que le verdict rendu par le Tribunal spécial pour l’assassinat du Premier Ministre Hariri n’a pas été traduit dans la pratique parce qu’il n’accusait pas une partie, mais plutôt des individus accusés et n’a pas été arrêté.
Les sources ont appelé à laisser l’enquête suivre son cours normal, bien que rien n’intimide l’autorité, qui a appauvri son peuple et volé son argent dans l’espoir de se débarrasser un jour de ce système.