Liban 4
On raconte que le chef de famille n’était pas en mesure de fournir le dîner à ses enfants, il leur racontait une histoire à l’heure du dîner afin qu’ils soient distraits par la faim et le sommeil.
Tel est l’état de la classe politique au Liban ces jours-ci, racontant au peuple «des histoires et des illusions» quand il est incapable de réaliser quoi que ce soit pour lui.
Un exemple frappant de cette «stratégie» est l’illusion des efforts pour former un gouvernement:
Une première illusion: lorsque les Emirats Arabes Unis ont pris l’initiative de libérer un certain nombre de Libanais arrêtés en eux pour avoir travaillé pour le Hezbollah aux Emirats, certaines «cuisines politiques» étaient remplies de fuites que les EAU étaient entrées dans la ligne des efforts pour former le gouvernement et qu’il prendrait des contacts avec le Royaume d’Arabie saoudite pour cela. L’affaire, et il s’est avéré que l’histoire est une histoire d’illusions, pendant deux semaines après l’initiative de libérer les Libanais, il n’y avait aucun signe de une telle initiative se profile à l’horizon.
Une deuxième illusion: quand il a été annoncé que le ministre des Affaires étrangères du Qatar était en visite à Beyrouth, certaines cuisines politiques sont devenues actives en parlant qu’il portait une initiative pour inviter les dirigeants libanais à Doha, similaire à ce qui s’est passé en 2008, dans ce qui est connu sous le nom d ‘«Accord de Doha» qui a conduit à des élections présidentielles après sept mois de vacance à la présidence. Ensuite, il est devenu clair qu’il n’y avait pas de «Doha-2» et tout ce qui était en jeu était que le but de la visite du Ministre des affaires étrangères du Qatar était lié au Secrétariat général de la Ligue des États arabes.
Sept mois se sont écoulés depuis la démission du gouvernement. Trois mois après le début du processus de mise en service, mais la «vente illusion» est toujours en cours.
Le président français Emmanuel Macron s’est rendu à Beyrouth à deux reprises, et à chaque fois il y a eu une nouvelle vente d’illusions, mais le gouvernement n’a pas été formé.
Il devait se rendre à Beyrouth pour la troisième fois en décembre dernier, mais la visite a été annulée en raison de son infection par le virus Corona, et pourtant les illusions ont continué à être vendues.
L’argument était que la naissance du nouveau gouvernement attendait l’entrée du nouveau président américain, Joe Biden, à la Maison Blanche,
Vingt jours se sont écoulés depuis cet événement et le gouvernement est toujours enfermé dans la «cage des illusions».
La plus grande illusion est que les responsables de la formation du gouvernement se croient maîtres de leur décision, mais au fond ils savent que la «carte du Liban» est un otage. Pourquoi l’Iran publie-t-il ce document avant de connaître le chemin des négociations avec la nouvelle administration américaine?
En attendant, le «chef de famille» continuera à raconter les «histoires d’illusions» aux gens, pour qu’ils dorment «de faim».