Le palais républicain de Baabda
L’accord saoudo-iranien a marqué le début du train des changements régionaux et internationaux qui ne semblent pas devoir se réaliser à court terme, mais dont les caractéristiques ont commencé à se former et à relâcher leurs répercussions sur de nombreux pays du Moyen-Orient et sur les alliances internationales qui s’entrecroisent, Ces alliances sont de plus en plus liées en raison des intérêts économiques et des rapports de force qui ont fait du Moyen-Orient le théâtre de leurs batailles, des guerres d’usure menées par leurs agents en Syrie, au Yémen et dans d’autres pays, et de l’utilisation de l’arme de l’extrémisme religieux, selon l’un des observateurs de la scène internationale.
Ceux qui observent la scène après l’accord saoudo-iranien et les informations divulguées sur son contenu inconnu doivent la décrire comme une sélectivité dans les gains obtenus, mais la seule constante est que l’ordre mondial actuel changera son image, en termes d’alliances politiques, et se reflétera sur les peuples dont les guerres ont éclaté sur leurs terres, qui vont supporter les répercussions de ces guerres qui peuvent être en faveur de certaines parties et les rôles seront inversés, mais il est trop tôt pour en prédire les résultats, surtout en ce qui concerne le Liban qui attend la résolution de la question qui empêche l’élection d’un président pour sa république. D’où l’attraction entre l’axe de la soi-disant résistance, qui est dirigé par le « Hezbollah », et son lien avec le destin du régime de Téhéran dispersé à l’intérieur, en raison des manifestations qui n’ont pas été interrompues. et de l’autre côté, il y a l’axe des « souverains », qui veut retirer l’emprise de cet axe sur les institutions de l’Etat, par son alliance avec des personnalités chrétiennes aspirant au pouvoir, avec à leur tête le « Courant patriotique libre », qui vit en état de mort clinique quant à son existence en tant que force chrétienne. il faut noter que le CPL a réussi à atteindre ses objectifs personnels au détriment de l’Etat, de ses finances et de sa souveraineté.
L’observateur doute de la possibilité d’une avancée en ce qui concerne les élections présidentielles, car le problème ne se limite pas aux caractéristiques du futur président, puisque cette élection constitue la dernière occasion pour le Liban d’entrer dans la phase de redressement économique et social et d’étendre le contrôle de l’État par le biais de ses institutions de sécurité sans la participation de quiconque à sa décision.
Ici, il faut prendre en compte l’événement récent en termes d’infiltration d’une personne de la frontière libanaise vers la profondeur palestinienne et son exécution d’une explosion, dont les détails sont encore incertains quant à la véritable histoire, et à qui le gouvernement de Benjamin Netanyahu fera porter la responsabilité, puisque certaines nouvelles ont circulé indiquant qu’il s’agissait d’une opération conjointe entre le Hezbollah et le Djihad islamique.
Cette opération peut constituer une bouée de sauvetage pour Netanyahou, compte tenu de l’aggravation de la crise interne. Va-t-il mener une action dans les profondeurs libanaises, qui, selon certains observateurs militaires, pourrait se limiter à des frappes spécifiques et à des assassinats similaires à ceux qui ont été menés à l’intérieur de la Syrie, parce que les conditions qui existaient lors des précédentes invasions du Sud-Liban ne sont pas similaires à celles d’aujourd’hui, surtout après que l’arsenal militaire du « Hezbollah » est devenu plus développé et qu’il n’est pas possible de risquer la situation sécuritaire à proximité du champ de Karish, qui menace le processus d’approvisionnement du continent européen en énergie.