Gebran Bassil
Comme il est devenu clair, la relation du « Courant patriotique libre » avec son allié « Hezbollah » est au bord de l’effondrement total, et cela a été explicitement exprimé par Hassan Nasrallah personnellement quand il a décrit l’entente de Mar Mikhael comme étant dans une « situation critique » et le chef du CPL, Gebran Bassil, l’a également confirmé à plus d’une occasion et lors de plusieurs de ses prises de position publiques, mais il est remarquable que les récentes flèches de Bassil aient frappé les alliés et les adversaires et n’aient laissé aucune place à la réconciliation avec qui que ce soit, ce qui confirme qu’il est devenu seul dans sa position et isolé de tous.
Des sources politiques complémentaires considèrent, par le biais de « Sawt Beirut International », que Bassil avant le 31 octobre, c’est-à-dire avant la fin du mandat de Michel Aoun, est différent de Bassil après cette date, car il a perdu son autorité procédurale à tous les niveaux, et ses alliés se sont détournés de lui en raison de son intransigeance dans ses positions, surtout après qu’il était certain qu’il n’y avait aucun espoir qu’il accède à la présidence, mais les sources indiquent que Bassil a bénéficié et exploité sa relation avec le « Hezbollah » au maximum.
Les sources s’attendent à une plus grande escalade de la part de Bassil et de son équipe lors de la prochaine étape, surtout après son éloignement de son allié stratégique, le « Hezbollah », qui était une couverture pour ses intérêts personnels et politiques. Les sources soulignent que Bassil a perdu tous ses alliés, après avoir perdu ses alliés sunnites et chrétiens, et même les druzes, à la suite de l’échec des réunions tenues récemment avec le Parti socialiste progressiste, et plus précisément avec son chef, Walid Joumblatt.
Les sources sont surprises par les récentes positions de Bassil, car il a accusé tout le monde de corruption, et il est l’une des principales personnes corrompues dans le système politique auquel il appartient, et il cherche toujours de toutes ses forces à donner la priorité à ses propres intérêts et à réaliser ses désirs autoritaires sur l’intérêt de son pays.
Les sources n’ont pas exclu que Bassil et son équipe continuent à élever le niveau de son discours sectaire dans la prochaine étape, en raison de la faillite politique qu’il a atteinte, et les sources ont souligné la tentative du chef du CPL de se « cacher » à plusieurs reprises derrière Bkerki, mais il n’y est pas parvenu, notamment parce qu’il a été soumis à une catastrophe majeure dans la rue chrétienne.
À partir de là, les sources s’attendent à ce qu’il continue à adopter une politique d’escalade progressive, surtout s’il est sûr que son ancien allié, le Hezbollah, ira élire un président sans son consentement, étant donné que son service a pris fin quelques jours après le 17e anniversaire de « l’entente de Mar Mikhael ».
Les sources considèrent que la division entre le CPL et le Hezbollah affaiblira les deux ensemble, car chacun d’eux constituait une couverture sectaire pour l’autre.
Pour leur part, les sources du « Courant patriotique libre » reconnaissent à « Sawt Beirut International » l’étape difficile que traverse la relation avec le Hezbollah, et considèrent qu’il y a un désaccord fondamental dans la compréhension entre les deux partis, qui aurait dû se concentrer sur la construction des fondements de l’Etat et de la nation et sur la question de l’élection d’un président, mais les sources estiment que ces fondements n’existent plus en raison de l’adhésion du Hezbollah à la nomination du chef du mouvement « Marada », Suleiman Franjieh, sachant que le CPL a totalement rejeté cette nomination.
Les sources mentionnent les positions récentes du Hezbollah, qui sont en contradiction avec les positions du CPL, et les considèrent comme innombrables.
Et à propos de l’information qui parlait du refus de la Syrie de recevoir Gebran Bassil si Nasrallah ne donnait pas son accord pour la visite, les sources démentent cette information mais confirment par contre qu’une délégation du Courant patriotique libre dirigée par Bassil est sur le point de se rendre à Damas et souligne son importance après le séisme et à la lumière des visites d’un certain nombre de délégations arabes en Syrie.