Département d’État des États-Unis
La pression du public américain, dans lequel des groupes ont collecté de l’aide humanitaire et l’a envoyée dans les zones touchées par le récent tremblement de terre, a été la principale raison pour laquelle l’administration américaine a envisagé d’exempter la Syrie des sanctions de la « loi César » pendant six mois, selon des sources diplomatiques occidentales, mais il n’est pas clair si cette étape sera un prélude à une modification ou à un changement dans la politique de Washington envers la situation syrienne.
Les sources disent à Sawt Beirut International que la question de la modification ou du changement de la politique américaine envers la Syrie et le régime syrien n’est toujours pas claire, bien que l’administration du président Joe Biden estime qu’un changement implicite doit se produire, car il ne peut y avoir de changement rapide et soudain, et c’est ce que disent un certain nombre de personnalités démocrates.
Mais les républicains semblent être à l’affût de toute initiative de l’administration qui favorise un ajustement politique avec le régime syrien. Une grande partie du Congrès n’acceptera pas une ouverture totale au régime syrien.
Il est vrai que le Sénat est entre les mains des démocrates, c’est-à-dire entre les mains de l’administration, mais la Chambre des représentants « républicaine » peut bloquer et perturber une telle tendance. Ce que l’administration a fait jusqu’à présent peut être appelé « fermer les yeux » dans une certaine mesure à partir de la mise en œuvre de la « loi César » à ce stade, mais les républicains s’opposent à l’envoi d’aide au régime syrien et à ses régions, d’autant plus qu’ils considèrent qu’il prive fondamentalement son peuple de l’aide et de l’aide arabes et internationales suite au tremblement de terre, en plus des tueries, des déplacements, des menaces et du déplacement de son peuple depuis plus de 12 ans.
Il est donc encore trop tôt pour parler d’un changement américain envers le régime syrien, même si les responsables de l’administration disent que le changement de régime et le retrait de Bachar al-Assad du pouvoir sont derrière eux.
Dès le premier moment du tremblement de terre, le régime a travaillé sur les moyens de l’utiliser pour renouer avec la communauté internationale. Le Liban, qui n’a pas de président et pas de gouvernement authentique, une délégation ministérielle est allée rencontrer Assad et lui présenter ses condoléances. Mais cette décision officielle libanaise avait plus une signification politique qu’un sauvetage de secours. Le bureau du ministre des Affaires étrangères Abdallah Bouhabib, à qui l’ambassadeur américain s’est rendu après la visite, a exprimé sa satisfaction quant aux mesures prises par le Liban après le tremblement de terre.
Mais la question est de savoir si la satisfaction de l’ambassadeur américain incluait la visite de la délégation ministérielle à Assad, ou si elle se limitait à l’aide et aux mesures humanitaires prises par le Liban ? La France a clairement exprimé sa position sur son aide, qu’elle a qualifiée de destinée au peuple syrien, ce qui signifie qu’elle ne constitue pas un « changement d’approche », contrairement à l’espoir d’Assad que la communauté internationale accepte tout son comportement envers son peuple, reprenne contact et coopère avec lui.