Il était remarquable dans la déclaration de clôture du sommet spirituel chrétien le paragraphe qui affirme que la base de l’entité libanaise et la source de sa force unique est le partenariat national islamo-chrétien, ce qui confirme la justesse des positions du Premier ministre martyr Rafic Hariri, symbole de la volonté nationale sincère. Il a donc toujours cherché, à travers la relation qu’il a établie avec l’édifice patriarcal, à préserver le duo islamo-chrétien, qui est à la base de l’existence et de la survie du Liban, avec son adhésion permanente et continue à ce modèle unique dans la région.
Cette conviction soulevée par le président martyr, le père, a été transmise à son fils Bahaa, qui l’a acceptée avec fierté et s’y est attaché par son effort continu pour la préserver et tisser des relations d’amitié distinguées et fraternelles avec tous les ecclésiastiques chrétiens, conduits par le patriarche maronite Mar Beؤhara Boutros
Al-Rahi. Il garde à l’esprit la relation de son père martyr avec le patriarche Mar Nasrallah Boutros Sfeir, qui était basée sur le respect et le dialogue au profit du Liban et de son peuple.
Quiconque suit les positions de Hariri est sûr de sa croyance en l’importance de préserver le pluralisme, qui est la base des intérêts et de l’unité des nations, et de sa quête pour que le Liban reste un message de fraternité, d’unité et de coexistence islamo-chrétienne. Cela était évident lors de ses récentes rencontres tenues à Chypre avec l’archevêque du diocèse maronite de Chypre, Mgr Salim Sfeir, et le curé du diocèse de Deir al-Ahmar et Baalbek, Mgr Hanna Rahma, où l’importance de préserver le dialogue islamo-chrétien et son adhésion totale ont été soulignées, étant donné que le Liban est un pays de civilisations et de religions.
A partir de là, la responsabilité doit reposer sur les édifices spirituels nationaux et les références religieuses pour préserver le Liban et son rôle. Aujourd’hui, plus que jamais, il faut travailler en étroite collaboration et en solidarité pour affronter les projets que tisse l’État persan pour contrôler le pays et ses institutions.