Après l’enlisement du dossier présidentiel, on a parlé d’une relance de ce dossier, à travers les déclarations du président du Parlement Nabih, apparemment mandaté par le Hezbollah pour rouvrir le dossier.
Et le Président du Parlement a tenu la responsabilité de faire obstruction à tous ceux qui veulent perturber le quorum, oubliant que ses députés sont les premiers à se précipiter hors de la salle du parlement, et qu’ils perturbent les séances et ne permettent pas la tenue de sessions successives.
Des sources parlementaires de l’opposition ont estimé que Berri était le chef des chômeurs et qu’il avait l’habitude de fermer la Chambre des représentants pour empêcher l’élection d’un président en dehors de l’axe de l’opposition.
Les sources ont ajouté à « Sawt Beirut International » que Berri devrait tenir des sessions successives jusqu’à l’élection d’un président de la république, pas d’obstruction. Quant à tenir les autres responsables de l’obstruction, c’est ridicule et honteux qu’elle soit émise par un président qui est censé être le protecteur de la constitution et un facilitateur des droits constitutionnels.
Les sources ont souligné que la réouverture du dossier présidentiel en vue de l’élection du chef du Mouvement Marada, Suleiman Franjieh, et la décision de Berri de nommer Franjieh à la Chambre des représentants, sont dues à plusieurs raisons, dont la plus importante est les pressions internationales réclamant l’élection d’un président pour la république.
Parmi les raisons également, les sources disent : « L’axe de l’opposition ressent un rejet international strict de la venue de Franjieh à la présidence, tout comme l’axe de l’opposition veut clore le dossier de candidature de Franjieh au motif que nous avons essayé de vous faire venir à Baabda, mais nous étions pas en mesure, et cela signifie que le Hezbollah et le mouvement Amal veulent recourir à un plan alternatif qui leur permet de proposer des noms alternatifs afin de s’entendre sur eux, comme le commandant de l’armée, le général Michel Aoun, et d’autres personnalités considérées comme modérées.
Cependant, les sources poursuivent en disant que cette équation ne reste que des spéculations et des analyses.Les prochains jours suffiront à prouver cette théorie ou non, mais quelque chose se prépare et le dossier présidentiel est revenu sur le devant de la scène.
Les sources ont souligné que le Liban souffre de lourdes charges économiques et que le temps est venu pour un président capable de sortir le Liban du bourbier dans lequel il est embourbé, de mettre en œuvre les réformes nécessaires et de mettre le Liban en sécurité en retournant dans le giron arabe et en adhérant à la neutralité vis-à-vis des conflits qui font rage autour de nous.