Selon les données de « Sawt Beirut International », les ambassadeurs des cinq pays qui ont rendu visite aux responsables libanais attendent que les partis libanais prennent plusieurs mesures afin d’être un préalable à l’élection d’un nouveau président pour la république. Des sources diplomatiques occidentales, citant l’un des ministres des Affaires étrangères des cinq pays, indiquent plusieurs requêtes que les ambassadeurs ont soumises aux parties libanaises, au premier rang desquelles :
– Que ces partis oublient la politique et le favoritisme politique, d’autant plus que la situation du Liban est devenue désespérée, et recourent rapidement à l’élection d’un nouveau président qui coopère avec tout le monde.
– Si les partis libanais ne votent pas, ils doivent assumer leurs responsabilités et la responsabilité de ce qui se passe dans le pays en termes d’effondrement à plus d’un niveau et de destruction des secteurs et de la vie économique, financière et sociale, et de tout ce qui se passe dans ce cadre.
– Le groupe des cinq sera en colère contre les partis libanais s’ils ne remplissent pas leurs devoirs envers leur pays, en mettant de côté la politique et en s’entendant sur un président capable de parler avec tout le monde, et ayant un programme économique et de réforme.
– Les responsables libanais devraient prêter attention à la position des cinq pays, sans que les sources précisent s’ils veulent imposer des sanctions aux entraves aux élections. Cette idée a été évoquée il y a exactement deux mois, mais on pensait que la discussion en serait remise à des efforts plus diplomatiques.
En tout cas, disent les sources, il n’est pas nécessaire que les partis se punissent, car en n’élisant pas de président, ils seront dans une phase d’auto-punition pour eux-mêmes, et pour leur peuple avec eux, même si l’ensemble les gens attendent des solutions de leur part, et ils recourent à l’intransigeance.
– Les ambassadeurs des cinq pays se sont rendus compte que malgré l’existence d’une intention arabo-internationale d’exhorter les partis libanais à régler les choses et à élire un président, ils avaient beaucoup de mal à faire pression sur eux, et ce n’est pas une mince affaire. Sachant que la principale demande des États était qu’ils se concentrent sur le sauvetage économique, social et institutionnel du Liban et s’entendent sur un président raisonnable et acceptable internationalement et intérieurement.
Les sources ont noté qu’il y a des partis qui ne suivent pas le réalisme dans le choix du président, c’est-à-dire des noms qui peuvent être convenus. Et ces partis ne veulent pas les noms consensuels, et ils ne peuvent pas proposer d’autres personnalités.