SAWT BEIRUT INTERNATIONAL

| 20 March 2023, Monday |

Le quintet travaille sur « Plan 2 »

L’horizon se refermant sur l’élection d’un nouveau président de la république, il semble, d’après les derniers contacts français avec les pays qui composent le comité de cinq membres qui font des efforts, que la France ne laissera pas le Liban seule, mais il c’est un « Plan 2 » qui se prépare bien à travers une autre réunion des quinquennaux à Paris, mais cette fois, il ne se déroulera pas comme la première réunion, comme le décrivent des sources diplomatiques, qu’il n’y avait pas suffisamment de préparation pour cela , et n’a donc pas conduit à une percée au cours de la crise présidentielle.

Des sources diplomatiques ont révélé à « Voice of Beirut International » que le dossier libanais sera inévitablement affecté par l’accord saoudo-iranien sur le retour des relations diplomatiques, et le dialogue qui en résultera entre les deux parties sur des dossiers brûlants dans la région.

Par conséquent, ce rapprochement se reflétera dans le mouvement du groupe des cinq membres autour du Liban, et il ne sera pas surprenant de chercher à arrondir les angles afin d’élire un président acceptable pour toutes les parties libanaises et les communautés arabes et internationales.

Maintenant, il y a une préparation très importante et une insistance sur le « Plan 2 », dans l’espoir que cela fera mûrir l’élection d’un nouveau président. Si la position saoudienne reste la même, elle s’en tient de plus en plus à l’élection d’un président éloigné de l’orbite du « Hezbollah » et avec un agenda politique et économique bien défini.

Par conséquent, le Royaume n’interfère pas avec les noms et n’a pas de problème avec les personnes, mais ce qui compte, c’est que le nouveau président adhère à ce qui suit : Premièrement : Soutenir la mise en œuvre des résolutions internationales relatives au Liban, Deuxièmement : Rapprocher le Liban retour à la ligne arabe et à l’étreinte arabe, et qu’il porte pour le Liban un programme clair de réforme et de sauvetage.

Les sources ont indiqué qu’il est naturel que le Hezbollah et le président du Parlement, Nabih Berri, nomment l’ancien ministre Suleiman Franjieh à la présidence. Cependant, sa candidature issue de ces partis rendra les autres partis libanais, ainsi que les pays qui les soutiennent, mécontents de son accession au pouvoir.

Par conséquent, selon les sources, la position du Royaume est claire, c’est-à-dire qu’il n’imposera pas de noms, mais si les parties libanaises veulent que Riyad se tienne aux côtés du Liban, alors elles doivent clarifier leur agenda concernant le futur président, son statut et son biographie du front politique et économique.

Les sources ont souligné que le Liban est celui qui doit réorganiser sa position à l’égard de sa souveraineté et de son indépendance et à l’égard du Royaume, car c’est finalement lui qui doit atteindre ces objectifs sous les auspices du Royaume et c’est lui qui veut le soutenir. Elle n’a besoin de rien de sa part, et elle ne dira pas aux partis libanais de ne pas élire un nom plutôt qu’un autre.

Mais si les parties veulent qu’il se tienne aux côtés du Liban, alors il ne doit pas risquer un président et un programme d’action qui le perturberont. Notant que la position du Royaume aux côtés du Liban signifie ouvrir les portes de tout le Golfe et de tous les Arabes pour soutenir le Liban avec un soutien substantiel qui le met sur la voie du véritable salut.