Des consultations diplomatiques arabes se déroulent au plus haut niveau afin que la déclaration qui sera publiée par la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères lors de la 159e session aboutisse à des positions arabes unanimes et consensuelles face aux défis auxquels sont confrontés les pays arabes à différents niveaux. , selon des sources diplomatiques arabes.
Ces sources ont expliqué à « Voice of Beirut International » que la 159e session commencera ses travaux aujourd’hui, lundi, au niveau des délégués permanents, et qu’elle se réunira demain, mardi, et après mercredi, au niveau des ministres des affaires étrangères.
Il y a des points traditionnels à l’ordre du jour, mais ce qui n’est pas traditionnel peut être en dehors de l’ordre du jour, à savoir la question de la Syrie et son retour à la Ligue à la lumière des positions récentes du Royaume d’Arabie saoudite et de l’Égypte sur la crise syrienne.
Ils ont une position avancée et importante, mais elle est encore floue et insuffisante. Par conséquent, il faut une clarification, puis un consensus arabe avant que le Conseil des ministres arabes des affaires étrangères ne prenne une décision sur cette question.
Les sources ont indiqué que tout retour de la Syrie à l’université sera conditionné à son départ de l’alliance avec l’Iran.
Quant à la deuxième question, qui prend de l’importance au cours de la session, il s’agit de la préparation du prochain sommet arabe, dont la date n’a pas encore été déterminée, bien que son emplacement soit probablement au Caire, et donc sa date sera discutée et son ordre du jour préparé. Notant que le dernier sommet s’est tenu en Algérie en novembre dernier après avoir été reporté à plusieurs reprises.
Les points les plus importants à l’ordre du jour de la session sont la solidarité avec la République libanaise, et le ministre des Affaires étrangères et des Émigrants Abdullah Bouhabib est titulaire d’un projet de résolution libanais qui sera publié sous ce point, qui parle de l’importance de mettre fin au vide dans le première présidence et l’effort interne libanais pour y mettre fin, et le soutien arabe et international au Liban dans ce domaine.
Le projet appelle également à un soutien économique arabe au Liban, qui souffre d’un véritable effondrement. Le projet exprime également, selon les sources, le soutien du Liban à ses frères arabes dans leurs positions liées à des questions cruciales et celles qui bénéficient d’un consensus arabe, le Liban non-déviation de ce consensus, et son aspiration à des relations fortes avec tous les pays arabes.
Le projet comprend la nécessité de poursuivre et de cristalliser le soutien arabe au retour des déplacés syriens dans leur pays, l’incapacité du Liban à supporter leur fardeau et appelle à leur retour en toute sécurité. La décision expliquera les derniers contacts libano-internationaux sur la mise en œuvre de le plan du gouvernement dans ce contexte.
Le projet comprend également la mise en œuvre par le Liban de la résolution 1701 et de la démarcation de la frontière sud, ainsi que l’effort d’exploration des richesses gazières et pétrolières en mer et la stabilité sécuritaire établie par l’accord indirect avec Israël à cet égard.
À l’ordre du jour figurent des points liés aux situations syrienne, irakienne, yéménite, libyenne et palestinienne. Il est également lié à l’arrêt des menaces iraniennes et de l’ingérence dans les affaires intérieures arabes, ainsi qu’aux relations avec la communauté internationale.
Les sources indiquent que les questions arabes sensibles seront au centre des discussions en marge de la session, où l’atmosphère arabe émergera à leur sujet, bien qu’elles n’auront pas d’espace dans la déclaration finale liée uniquement aux sujets à l’ordre du jour. Comme les Arabes discutent généralement de ces questions par le biais d’une diplomatie discrète et loin des feux de la rampe.