Drapeau du Liban à Paris
Un observateur commence son discours par une analyse de la scène libanaise, en termes de béliers internes sur le droit présidentiel, notamment après l’annonce par le Président du Parlement libanais Nabih Berri de la candidature de l’ancien Ministre Suleiman Frangieh, suivie plus tard par l’adoption du Secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah pour ce dernier et son soutien à lui comme candidat pour son axe, ce qui indique que les tentatives recherchées par le duo en termes d’appels au dialogue entre les parties pour se mettre d’accord sur un candidat « consensuel » sont épuisées et vaines compte tenu de l’accent mis par l’axe souverain sur les élections au sein des mécanismes constitutionnels. En plus de la confrontation publique entre le parti et son allié, le chef du « Mouvement patriotique libre » Gebran Bassil, qui a étendu son parapluie chrétien sur la place politique du duo « Mouvement Hezbollah Amal » et les a accompagnés dans le voyage dans lequel lui et son oncle, le général Michel Aoun, ont marché jusqu’à ce qu’il monte à la première présidence et achève la marche avec eux pendant le terme de ce qu’on appelait la « forte alliance », et qu’elle était ponctuée de nombreux tiraillements associés aux quotas et aux portefeuilles ministériels la plupart du temps, mais Bassil obtenait ce qu’il voulait jusqu’à ce que sa représentation s’estompe. Le chrétien est devenu un fardeau sur cet axe.
Le mandat du président Aoun s’est terminé en « enfer », mais ses queues ont continué et se sont multipliées sur l’économie libanaise et sur la position du Liban dans son environnement arabe, du Golfe et international en même temps, et sont entrées dans la phase de « quarantaine », surtout après le retrait français du théâtre libanais, qui a apporté un grand soutien au Liban et a atteint son apogée après l’explosion du port de Beyrouth avec la visite du président français Emmanuel Macron, qui n’a coupé « pas les cheveux de Mouawiya » avec aucune équipe, en particulier le Hezbollah.
Le retrait français, selon l’observateur, a été évident à travers la cessation du mouvement des délégués français et le changement tangible en ce qui concerne la relation qui existait avec le Hezbollah et n’a jamais été interrompu, certains d’entre eux dans les coulisses et d’autres en public, dont le plus important a été le jour où le président français Emmanuel Macron a réuni tous les spectres libanais, y compris le Hezbollah, au Résidence des Pins.
L’observateur continue de souligner que les relations entre le parti et l’administration Macron ont commencé à se détériorer, en particulier après la diffusion sur l’écran de France 5 du documentaire français « Hezbollah: The Forbidden Investigation » sur l’écran de France 5, dans lequel il traitait de l’émergence du parti et de son rôle dans les armes et la drogue et de son implication dans de nombreux crimes, des attentats à la bombe aux enlèvements.
Ce documentaire a été considéré comme un changement dans l’administration française dans son approche de sa politique envers le parti et a montré l’ampleur de son impatience face à toutes les initiatives qu’il a entreprises et aux mécanismes de leur mise en œuvre, qui cherche à réaliser ses énormes projets de développement non seulement au Liban mais en Syrie et en Irak, où il a pu signer des accords importants pour sa société Total à Bagdad et au Liban ainsi qu’après la signature de l’accord « Karish » et l’acquisition de la société française mentionnée sur le contrat avec le Liban en ce qui concerne le champ qu’elle a obtenu, bien que Le processus d’exploration et d’extraction ne sera pas réalisé dans un avenir prévisible, et bien sûr l’administration française a d’autres ambitions liées au secteur de l’électricité et au port, et il est impossible de les acquérir à la lumière de la paralysie de l’État libanais.
L’observateur a ajouté que les positions françaises se traduisaient clairement par un changement de méthodologie à l’égard du Hezbollah, avec sa récente demande à la justice libanaise d’interroger deux personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’attaque contre le bâtiment qui abritait des parachutistes français en octobre 1983 et qui a entraîné la mort de près de 60 d’entre eux, perpétrée sous la bannière du mouvement « Jihad islamique » lors de l’émergence du Hezbollah.
Il a conclu en soulignant que les choses au Liban se dirigent vers le stade de la responsabilité, en particulier de la part des Français, après la détérioration des relations avec Téhéran et les attitudes élevées envers le régime de Khomeiny, après qu’il ait été le principal médiateur dans le dossier nucléaire iranien.
Tous ces indicateurs peuvent avoir des répercussions sur le soutien français à tous les partis libanais en termes de soutien antérieur, de sorte que les nouvelles positions françaises réfléchiront sur sa position sur les spécifications du président de la République et iront avec des options de confrontation avec l’axe de résistance.