Des sources proches de l’administration américaine ont confirmé que la position de Washington sur l’approche du dossier présidentiel au Liban n’est pas très loin des positions prises lors de la réunion à cinq de Paris. La vision était identique entre l’Amérique, l’Arabie saoudite, le Qatar et l’Égypte, la France différenciant à certains moments sur la manière de gérer les crises au Liban.

Les sources ont ajouté au site « Sawt Beirut International », que « l’administration américaine est stricte dans sa position, à savoir qu’aucun président corrompu ou participant à la corruption ou n’appartient à l’axe du Hezbollah, et il y avait consensus sur cette question. »

Les sources ont indiqué que « le Liban a besoin d’un président qui soit loin de tous ceux qui ont causé l’effondrement, et qu’il faut faire venir un président qui mènerait les réformes nécessaires et rétablirait la prospérité au Liban grâce à de bonnes relations avec les pays arabes, en particulier les pays du Golfe, qui jouent un rôle de premier plan dans la sortie du Liban de l’effondrement. Sinon, le Liban sans les États du Golfe ne pourra pas se remettre de sa crise. Il faut donc que les Libanais s’accordent sur un président qui soit loin de la classe corrompue, qui jouisse de la confiance de la communauté internationale et qui redonne confiance au Liban. Cela ne peut être réalisé par un président dicté par l’Iran aux Libanais par le biais du Hezbollah. »

Selon les dernières réunions qui ont eu lieu à Washington sur le Liban et son rôle spécifique, les sources disent : « La Maison Blanche considère qu’un président doit être élu le plus tôt possible ».

Et les sources ont souligné: «La priorité américaine est de réorganiser les conditions sociales, économiques et de vie au Liban, car il y a des engagements imminents que le Liban doit remplir, tels que l’accord avec le Fonds monétaire international, la mise en œuvre de réformes et d’autres des questions qui ont besoin d’un président et d’un gouvernement efficaces, contrairement au gouvernement actuel dont l’incapacité à prendre des décisions importantes et fatidiques a été prouvée. »

Les sources affirment, citant des responsables de l’administration américaine, que « la Maison Blanche considère que l’élection d’un nouveau président au Liban empêche la poursuite de l’effondrement de l’État et corrige la situation économique afin que le Liban n’atteigne pas un effondrement complet. Cependant, parallèlement, Washington estime qu’il ne s’immisce pas directement dans les affaires libanaises, mais il réitère son affirmation qu’il n’acceptera pas un président corrompu au Liban. »