SAWT BEIRUT INTERNATIONAL

| 1 April 2023, Saturday |

Washington surmontera-t-il les obstacles auxquels est confronté le chef de l’armée ou passera-t-il à un autre candidat ?

Jusqu’à présent, les Américains préfèrent, parmi tous les noms proposés à la présidence, le commandant de l’armée, le général Joseph Aoun, et le commandant a aussi son poste, car personne n’accepte de recevoir la boule de feu libanaise sans une certaine vision, sinon appelée conditions, selon des sources diplomatiques occidentales à Beyrouth.

Les Américains font face à des obstacles dans cette tendance qui doivent être résolus. Le premier obstacle est que le leader du Parti socialiste, Walid Joumblatt, ne veut pas perpétuer la tradition selon laquelle le chef de l’armée deviendra toujours le président de la république.

Pierre Al-Daher peut être une solution pour les Américains, notamment pour l’ambassadrice Dorothy Shea, mais aussi pour le leader du Courant patriotique libre, Gebran Bassil. Mais le chef des forces, Samir Geagea, n’est pas satisfait de cela. Jusqu’à présent, toutes ces propositions ne sont pas faciles à réaliser.

Et l’approbation américaine du chef du mouvement Marada, Suleiman Franjieh, est directement liée à la question de savoir s’il y aura un « accord » avec l’Iran sur la question de l’accord nucléaire, dont les négociations sont toujours au point mort.

L’ancien président Michel Aoun est arrivé au pouvoir avec le consentement de l’ancien président américain Barack Obama, qui a fermé les yeux sur les dossiers libanais et l’entrée de l’Iran et du « Hezbollah » dans la guerre syrienne.

Ainsi que la Russie en échange de la signature de l’accord sur le nucléaire. Jusqu’à présent, les Américains ont rejeté le candidat du Hezbollah, Suleiman Franjieh, mais tout est possible dans le jeu des intérêts.

Par conséquent, le dossier de la Présidence de la République n’a pas avancé ces deux dernières semaines sur le plan extérieur.

Alors que le « Hezbollah » n’est pas au mieux de sa forme sur ce dossier, puisqu’il n’a pas la majorité au Parlement, et qu’il n’est pas à l’aise pour négocier sur le candidat à la présidentielle, et les conditions qui s’y rattachent.

De même, ceux qui sont contre lui n’ont pas la majorité au parlement pour trancher et libaniser le droit.

Et les sources, citant des responsables occidentaux, disent qu’elles considèrent que les masques sont tombés des visages d’un certain nombre de représentants du changement, et il n’est pas surprenant qu’ils tombent bientôt de tous les visages du changement.

Cependant, l’administration américaine attache une grande importance à la fin du mandat du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salameh, et à la nécessité de lui désigner un successeur, avant que cette question n’entre dans la course aux priorités de toutes les parties internes.