FILE PHOTO: A picture shows damages at the site of the explosion that shook Beirut's port area on August 4, 2020.
Nidaa al-Watan
Une «référence judiciaire» a placé les propos du président de la République sur la nécessité pour l’enquêteur judiciaire de rendre sa décision dans le « cadre populiste qui n’avance ni ne retarde tant que les enquêtes restent gelées en raison de l’incomplétude de l’Autorité générale de la Cour de cassation ».
Il a expliqué que « le juge Tarek Bitar ne peut pas reprendre son travail d’enquêteur judiciaire et ne peut pas donner suite aux enquêtes en raison de l’échec du ministre des Finances à signer les formations judiciaires partielles complétées par le Conseil supérieur de la magistrature ».
S’adressant à Aoun, il a déclaré:« Votre Excellence, vérifiez auprès de vos alliés, car ce sont eux qui font obstacle à l’achèvement des formations qui permettent à l’enquêteur judiciaire de reprendre son travail et de rendre sa décision ».
La référence judiciaire a conclu en soulignant que toutes les données et indications indiquent que « le parti chiite ne veut pas que les enquêtes sur l’explosion du port reprennent, et donc le ministre des Finances Youssef Al-Khalil, qui appartient à cette équipe et suit ses ordres, est évasif et manœuvrant pour ne pas signer les formations judiciaires ».
Quant à la deuxième raison qu’invoque le ministre des Finances en termes de « manque des fonds nécessaires », l’autorité judiciaire affirme qu’il s’agit « d’un motif irréaliste car ces formations ne nécessitent pas de crédits supplémentaires de la part du ministère des Finances ».