L'envoyé international en Syrie Geir Pedersen
L’envoyé international en Syrie, Geir Pedersen, a jugé » non raisonnable qu’il y ait 5 armées étrangères en Syrie « , soulignant la nécessité de » résoudre ce problème. »
Pedersen a ajouté dans une interview à « Sky News Arabia » qu’ « il y a 3 zones en Syrie qui sont sous le contrôle de différentes forces, et cette situation doit changer. »
L’envoyé des Nations unies pour la Syrie s’est également joint aux appels en faveur du maintien du mandat permettant d’acheminer l’aide humanitaire aux Syriens à travers la frontière sans passer par Damas, ce que Moscou rejette.
Pedersen a déclaré au Conseil de sécurité que « les civils à travers le pays ont un besoin urgent d’assistance vitale et de résilience… Il est essentiel de maintenir et d’élargir l’accès, y compris par des opérations à travers la frontière et en première ligne. »
L’envoyé a souligné qu’ « une réaction transfrontalière à grande échelle est nécessaire pendant 12 mois supplémentaires pour sauver des vies », selon l’AFP.
Notons que l’autorisation transfrontalière est en place depuis 2014, mais qu’elle a été considérablement réduite l’année dernière en maintenant un seul point d’entrée frontalier, le passage de Bab al-Hawa (nord-ouest) avec la Turquie. L’autorisation expire le 10 juillet prochain.