Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a déclaré mardi que la balle était dans le camp de l’Iran pour faire face au défi de son programme nucléaire.

Blinken a déclaré « Nous continuons de croire qu’en ce qui concerne le programme nucléaire, le moyen le plus efficace et le plus durable de relever ce défi est la diplomatie. Mais pour le moment, ces efforts sont reportés parce que l’Iran ne s’engage tout simplement pas de manière significative. »

Comme l’a dit Blinken, « Mais la porte est toujours ouverte pour aller de l’avant avec la diplomatie. « Beaucoup dépend de ce que l’Iran dit et de ce qu’il fait et de sa participation ou non. »

Samedi dernier, une déclaration des ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de la France, de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne a appelé l’Iran à inverser sa politique d’escalade nucléaire, notant qu’une coopération accrue entre l’Iran et la Russie refléterait l’instabilité de la région.

La déclaration a également condamné le manque de coopération de Téhéran avec l’AIEA.

Il est à noter que les négociations entre Téhéran et l’Occident étaient au point mort depuis l’été dernier, après que l’Union européenne a présenté, le huit août 2022, un texte final pour sortir de l’impasse de la relance de cet accord. Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a reçu la première réponse iranienne à la mi-août, suivie de la réponse américaine aux remarques et demandes iraniennes.

Puis vint la réponse de Téhéran, qui comprenait une demande d’arrêt des enquêtes de l’Agence internationale de l’énergie atomique sur 3 sites iraniens non déclarés où des traces d’uranium ont été trouvées il y a des années, ainsi que l’engagement de Washington à ne pas se retirer à nouveau de l’accord, comme cela s’est produit en 2018, et met en péril les pourparlers, après des cycles longs et compliqués qui ont commencé en avril (2021) à Vienne.