La Russie a déclaré mardi qu’un plan conjoint des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Australie visant à créer une nouvelle flotte de sous-marins à propulsion nucléaire soulevait des questions sur la prolifération nucléaire.

Les dirigeants des trois pays ont annoncé hier, lundi 13/3/2023, les détails du plan dans le cadre de l’accord de partenariat (AUKUS).

En vertu de l’accord, l’Australie recevra des sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire au début de la prochaine décennie pour contrer les ambitions de la Chine dans la région indo-pacifique.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a déclaré aux journalistes : « Il y a beaucoup de questions ici liées à la question de la non-prolifération nucléaire. Nous avons besoin d’une transparence particulière et nous devons répondre aux questions qui seront posées. »

Peskov n’a pas précisé la nature des préoccupations de la Russie, bien que la Chine ait déjà protesté, affirmant que fournir à l’Australie des sous-marins équivalait à déployer une arme nucléaire, qui sont des sous-marins armés d’armes conventionnelles mais alimentés par de l’uranium hautement enrichi.

Le président américain Joe Biden a souligné que les sous-marins seraient à propulsion nucléaire et ne seraient pas armés d’une arme nucléaire, lors d’une réunion lundi avec les Premiers ministres britannique et australien à San Diego.

« Ces navires ne seront équipés d’armes nucléaires d’aucune sorte », a déclaré Biden.