Les effets du séisme dévastateur en Syrie (Reuters)
Un mois après le séisme, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a averti lundi du risque d’effondrement du réseau d’eau en mauvais état dans le gouvernorat d’Alep, dans le nord-ouest du pays, en proie à la guerre.
Le séisme survenu le 6/2/2023 et les répliques qui l’ont suivi ont fait environ six mille morts en Syrie, dont la plupart dans une zone contrôlée par l’opposition près de la frontière turque.
Le Comité international de la Croix-Rouge, basé à Genève, a déclaré dans un communiqué envoyé par courriel que la catastrophe avait causé des dommages directs aux infrastructures hydrauliques de la région, réduisant leur efficacité et augmentant le risque de fuite d’eau polluée, et a mis en garde contre un « effondrement possible ».
« Le risque que le séisme ait de graves conséquences sur la santé publique est effroyablement élevé », a déclaré Fabrizio Carboni, directeur régional de la Commission pour le Moyen-Orient et le Proche-Orient.
Le choléra est déjà endémique dans certaines régions de Syrie et au moins deux décès ont été enregistrés depuis le séisme.
La commission a ajouté que de nombreux réservoirs d’eau situés sur les toits ont été détruits lors de la catastrophe, ce qui a accru la pression sur le système d’approvisionnement en eau, qui était déjà en train de se dégrader en raison du conflit qui dure depuis 12 ans.