Après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé la Turquie et la Syrie à l’aube du lundi 6/2/2023, et avec le bilan culminant de plus de 22 000 entre les deux pays, les opérations de sauvetage se poursuivent à ces moments, une nouvelle menace domine l’atmosphère, tandis que l’UNICEF a mis en garde contre les dangers d’une large propagation des maladies d’origine hydrique.

Les pénuries de carburant, d’électricité et d’eau potable suscitent des inquiétudes parmi les organisations caritatives humanitaires.

Citant l’UNICEF, il a noté que le risque de maladies d’origine hydrique telles que le choléra, la diarrhée et la dysenterie restait à un niveau record à la suite de la catastrophe.

L’Organisation mondiale de la santé craint également une crise humanitaire majeure qui pourrait causer des dégâts en plus des conséquences du tremblement de terre, et les organisations humanitaires en particulier sont préoccupées par l’épidémie de choléra, qui est déjà réapparue en Syrie.

Kitaka Goyol, conseiller régional de l’UNICEF sur l’eau, l’assainissement, l’hygiène et le changement climatique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a déclaré à Express que le séisme pourrait avoir endommagé davantage les sources d’eau potable.

« La Syrie souffre déjà de la destruction généralisée des infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement en raison de la guerre, et une épidémie de choléra a été déclarée il y a cinq mois et s’est maintenant propagée à travers le pays. »

« À la suite du séisme, les quelques sources d’eau potable disponibles ont peut-être été endommagées. »

Il a averti « Si les familles et les enfants sont forcés d’utiliser de l’eau contaminée ou des toilettes insalubres, le risque de propagation rapide des maladies d’origine hydrique deviendra une réalité ».