Le coordinateur des secours de l’ONU Martin Griffiths à Alep (Reuters)
Le coordinateur des secours de l’ONU, Martin Griffiths, a déclaré que la phase de sauvetage après le tremblement de terre en Turquie et en Syrie « touchait à sa fin » et que le besoin urgent serait des abris, de la nourriture, une éducation et des soins psychosociaux.
« Ce qui est encore plus surprenant ici, c’est à Alep, qui a beaucoup souffert au cours de ces années, mais ce moment représente le pire de tous ces gens », a déclaré Griffiths.
Il a ajouté que les Nations Unies s’efforceraient de transférer l’aide des zones contrôlées par le gouvernement vers les zones tenues par les rebelles dans le nord-ouest, qui ont également été gravement endommagées par le séisme dévastateur.
Pour sa part, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies a déclaré dans un communiqué (lundi 13-2-2023) que plus de 4 300 personnes étaient mortes et plus de 7 600 blessées dans le nord-ouest de la Syrie au 12 février à la suite du tremblement de terre dévastateur et de ses conséquences en Turquie voisine.
Les secouristes dans le nord-ouest de la Syrie tenu par les rebelles ont signalé moins de morts et de blessés vendredi et s’attendent à plus dans les prochaines heures.
Les États-Unis ont appelé dimanche le Conseil de sécurité de l’ONU à « voter immédiatement » sur l’opportunité d’autoriser l’envoi d’aide internationale au nord-ouest de la Syrie tenu par les rebelles par davantage de passages frontaliers depuis la Turquie après le séisme de la semaine dernière.
Depuis 2014, les Nations Unies ont été en mesure d’envoyer de l’aide à des millions de personnes dans le nord-ouest de la Syrie via la Turquie en vertu d’un mandat du Conseil de sécurité, mais sont actuellement limitées à utiliser un seul passage frontalier.
L’ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré dans une déclaration à Reuters: « En ce moment, chaque heure compte. Les habitants des zones touchées comptent sur nous. »
« Nous ne pouvons pas les laisser tomber. Nous devons voter immédiatement sur une résolution qui répond à l’appel des Nations unies d’autoriser l’utilisation de points de passage frontaliers supplémentaires pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Il est temps d’agir avec urgence et détermination. »