Pour tenter d’arrêter la guerre russo-ukrainienne et de réduire la taille économique de Moscou et de l’assiéger, les pays occidentaux ont eu recours à des sanctions, mais ces sanctions, malgré la douleur qu’elles ont causée aux Russes, n’ont pas dissuadé le président russe Vladimir Poutine de poursuivre sa guerre, selon à ce que de nombreux experts ont confirmé.

Malgré le retrait de nombreuses entreprises étrangères du pays au cours de la dernière période, les Russes ont réussi à cloner d’autres marques, et le monde a vu des « alternatives à Starbucks et McDonald » et à d’autres entreprises internationales.

Mais il ne fait aucun doute que la situation sur le terrain est plus complexe, car de nombreux citoyens se sentent en « guerre froide » et piégés.

Michael McFaul, professeur à l’Université de Stanford qui étudiait les sanctions, a estimé que le but des sanctions est de mettre fin à la guerre, ajoutant que « la guerre n’est pas terminée, et cela signifie que les sanctions n’ont pas atteint l’objectif qui leur était fixé, ” selon ce qui a été rapporté par Politico.

Cependant, la plupart des diplomates et responsables de l’UE impliqués dans la politique de sanctions ont convenu à l’unanimité que l’objectif n’était jamais, de manière réaliste, d’amener la Russie à retirer ses forces d’Ukraine, mais plutôt d’affaiblir la machine de guerre en privant Poutine du financement dont il a besoin.

Malgré tout cela, l’économie russe ne s’est pas effondrée. Les interventions opportunes de la banque centrale russe, les revenus que le pays a tirés des exportations d’énergie et le passage à de nouveaux marchés ont atténué ces sanctions.

Dans les derniers chiffres et statistiques officiels, le produit intérieur brut de la Russie a reculé de 2,1% en 2022, indiquant une résistance qui a dépassé les attentes face aux sévères sanctions occidentales imposées à Moscou, selon l’AFP.