Drapeau iranien devant l'Agence internationale de l'énergie atomique
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a renouvelé, lundi, les conditions de son pays pour la reprise des négociations de Vienne, pour relancer l’accord nucléaire.
Khatibzadeh a déclaré que son pays ne discuterait d’aucune question régionale dans les négociations de Vienne, soulignant que les affaires de la région ne sont discutées qu’avec ses pays.
Il a ajouté lors d’un point de presse que les États-Unis devraient fournir des garanties que Washington n’abandonnerait pas l’accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales si les pourparlers pour relancer l’accord étaient couronnés de succès.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que Téhéran ne reculerait pas devant les mesures visant à réduire le respect de l’accord nucléaire, avant que les sanctions ne soient levées d’un seul coup et de manière vérifiable.
Il a souligné que l’insistance de Washington à maintenir une partie des sanctions imposées par l’ancien président américain Donald Trump mettrait les négociations dans une impasse.
Khatibzadeh a déclaré que « l’Iran répondra à toute cyberattaque le ciblant et ne tolérera pas ceux qui ciblent sa sécurité nationale, que ce soit à l’intérieur du territoire iranien ou ailleurs ».
Les pourparlers indirects entre l’Iran et les États-Unis devraient reprendre le 29 novembre à Vienne, pour discuter des moyens de rétablir l’accord, dont Washington s’est retiré il y a trois ans et a réimposé des sanctions à Téhéran.