Les manifestations se poursuivent toujours dans les rues iraniennes qui ont éclaté après le meurtre de la jeune femme, Mahsa Amini, alors que les autorités tentent de réprimer les manifestants par tous les moyens, et en réponse à la répression continue des manifestations dans le pays par le régime iranien, le L’Union européenne s’apprête à annoncer lundi un nouveau paquet de sanctions contre Téhéran.

Sa mort en prison après son arrestation par la police religieuse a suscité l’indignation dans le pays, et déclenché des manifestations dans de nombreuses villes, dont Téhéran, auxquelles ont participé des jeunes et des étudiants d’écoles et d’universités, rejetant les lois répressives imposées il y a des décennies.

Alors que les forces de sécurité ont affronté les manifestants avec force et balles, ce qui a entraîné la mort de centaines de personnes, selon ce que les organisations de défense des droits de l’homme ont confirmé, et des milliers ont été arrêtés.

Ces protestations se répètent encore de temps à autre dans un certain nombre de régions, même si elles se sont atténuées au cours des deux derniers mois.

Il convient de noter que le paquet de sanctions européennes attendu est le cinquième depuis octobre 2022. Les sanctions précédentes ont touché plusieurs responsables iraniens, dont le commandant de la « police des mœurs », pour leur implication dans cette répression.