Le monde entier souffre d’une série de crises à la suite de la guerre russo-ukrainienne, y compris la crise alimentaire, qui est la plus importante, alors que l’Ukraine et la Russie sont considérées comme l’un des plus importants fournisseurs mondiaux de céréales et d’engrais, de sorte que le monde tombe dans une crise, mais rapidement un accord a été signé entre les deux pays, avec la médiation de la Turquie et sous les auspices des Nations Unies à Istanbul en juillet dernier, en établissant un centre de coordination quadripartite pour inspecter les navires transportant des céréales afin d’empêcher la contrebande d’armes.

Le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Vershinin, a annoncé, lundi 13/3/2023, que son pays ne s’opposait pas à la prolongation de l’accord d’exportation de céréales par les ports de la mer Noire, mais seulement pour une période de 60 jours cette fois-ci.

« La Russie ne s’oppose pas à une nouvelle prolongation de l’initiative de la mer Noire », a déclaré Vershinin lors d’une conférence de presse à l’issue des discussions sur la prolongation de l’accord sur les céréales à Genève, avec des représentants des Nations Unies, « mais seulement pour une période de 60 jours ».

La semaine dernière, le ministère russe des affaires étrangères a confirmé que Moscou était prêt à mettre en œuvre sa partie de l’accord d’exportation de céréales, à condition que les autres parties respectent également leurs obligations, selon l’agence russe « Sputnik ».

L’initiative sur les céréales de la mer Noire, négociée entre la Russie et l’Ukraine par les Nations unies et la Turquie en juillet dernier, vise à éviter une crise alimentaire mondiale en permettant aux céréales d’être exportées en toute sécurité à partir de trois ports ukrainiens après que l’attaque russe a interrompu les exportations pendant un certain temps.

Cet accord vital pour l’approvisionnement alimentaire mondial a permis l’exportation de plus de 24 millions de tonnes de céréales à partir des ports ukrainiens, selon les Nations unies.

L’accord doit être renouvelé le 18 mars et a déjà été prolongé de 120 jours en novembre.

Moscou a déjà indiqué qu’elle n’accepterait une prolongation que si les restrictions affectant ses exportations étaient levées, mais de nombreux diplomates et hauts fonctionnaires, dont le ministre turc de la défense Hulusi Akar, sont optimistes quant au renouvellement de l’accord.

Selon les autorités russes, bien que les exportations agricoles du pays n’aient pas été explicitement visées par l’Occident, les sanctions imposées aux secteurs des paiements, de la logistique et de l’assurance ont limité la capacité du pays à exporter des céréales et des engrais.