Le président russe Vladimir Poutine
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, mercredi, que le danger d’une guerre nucléaire s’intensifiait, mais a souligné que la Russie ne serait pas « folle » et qu’elle ne considérait son arsenal nucléaire que comme un moyen de dissuasion défensif.
Poutine a indiqué que la Russie défendrait ses territoires et ses alliés « par tous les moyens disponibles », ajoutant que ce sont les États-Unis, et non la Russie, qui ont déployé des armes nucléaires dites « tactiques » dans d’autres pays.
Il a indiqué lors d’une interview télévisée que la Russie a déployé près de la moitié des hommes recrutés lors de la mobilisation partielle des réservistes, soit environ 150 000 soldats, en Ukraine.
Il a ajouté : « Sur les 300 000 de nos combattants mobilisés, nos hommes et défenseurs de la patrie, 150 000 sont dans la zone d’opérations. »
Poutine a précisé que 77 mille sont déployés directement dans les zones de combat.
Lors de l’entretien, le président russe a également reconnu que le conflit en Ukraine est « long », tout en saluant les « résultats importants » qui ont été obtenus, en référence à son annonce de l’annexion de quatre régions ukrainiennes.