Les États-Unis ont annoncé, mercredi, l’imposition de sanctions à deux hauts responsables du secteur pénitentiaire iranien pour leur responsabilité dans des violations flagrantes des droits de l’homme à l’encontre des femmes et des jeunes filles, ce qui coïncide avec la célébration de la Journée internationale de la femme.

Le département du Trésor américain a indiqué dans un communiqué qu’il avait également imposé des sanctions au plus haut commandant militaire iranien, à un haut responsable des Gardiens de la révolution iraniens, ainsi qu’à trois entreprises iraniennes et à leurs dirigeants pour leur implication dans les mesures de répression prises par les forces de l’ordre.

« Les États-Unis, avec leurs partenaires et alliés, se tiennent aux côtés des femmes iraniennes qui défendent les libertés fondamentales face à un régime brutal qui traite les femmes comme des citoyennes de seconde zone et tente d’étouffer leur voix par tous les moyens », a déclaré Brian Nelson, sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, dans un communiqué.

Le département du Trésor a décrit ces mesures comme la dixième série de sanctions visant des responsables iraniens depuis que Téhéran a réprimé les manifestations nationales qui ont éclaté après la mort, en septembre, de la Kurde iranienne Mahsa Amini alors qu’elle était détenue par la police des mœurs pour avoir violé le code vestimentaire strict.