Bombardements sur la Syrie - Archive
Un commandant iranien et deux de ses compagnons de nationalités non syriennes ont été tués suite au ciblage par des drones, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, aujourd’hui lundi.
Le dirigeant iranien a été tué après que sa voiture (un pick-up à quatre roues motrices) ait été prise pour cible, alors qu’il inspectait le site de la cible la nuit dernière sur la place Al-Ostora dans la ville d’Al-Hari dans la campagne de la ville d’Al-Bukamal, selon l’Observatoire.
Avec ce ciblage, le bilan des milices iraniennes s’élève à 10 morts, dont un chef, tous de nationalités non syriennes, au cours de deux séries de ciblage, qui ont débuté dans la nuit du dimanche 29 janvier.
Sept combattants pro-iraniens ont été tués dans ces raids, après avoir ciblé un « convoi de camions réfrigérés pour les milices iraniennes » dans l’est de la Syrie dès son entrée depuis l’Irak voisin, ce qui a conduit à sa destruction.
« Les camions transportaient des armes iraniennes », a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahman, directeur de l’Observatoire.
Il a indiqué qu’au moins deux convois similaires sont entrés cette semaine en provenance d’Irak, déchargeant leur cargaison dans la ville d’Al-Mayadeen, et suggérant qu’il transportait des « armes avancées » à des groupes pro-Téhéran.
D’autre part, la radio locale Sham FM a rapporté que « des avions de guerre non identifiés ont visé, par plusieurs raids, 6 camions frigorifiques qui étaient stationnés près du village d’Al-Hari, à l’est d’Al-Bukamal, après avoir franchi la porte frontalière avec l’Irak. »
L’activiste Omar Abou Laila Omar, qui documente la situation à Deir ez-Zor par le biais de son site Internet « Deir ez-Zor 24 », a déclaré que les raids « visaient les quartiers généraux des groupes pro-Téhéran », et a ajouté : « Il y a de grandes destructions dans les lieux visés. »
La région est exposée de temps à autre à des coups similaires, affectant spécifiquement les mouvements des groupes pro-Téhéran.
La province de Deir ez-Zor est divisée entre plusieurs parties, puisque les forces du régime et les combattants iraniens et les groupes qui leur sont fidèles contrôlent la zone située à l’ouest de l’Euphrate, qui divise la province en deux parties, tandis que les Forces démocratiques syriennes la contrôlent.
Les forces iraniennes et irakiennes et les groupes pro-Téhéran, y compris le Hezbollah libanais, sont déployés dans une large zone dans la campagne orientale de Deir ez-Zor, notamment entre les villes d’Al-Bukamal et d’Al-Mayadeen.
L’Observatoire estime le nombre de membres de ces groupes à environ 15 000 combattants.
La coalition internationale a reconnu à plusieurs reprises avoir mené des frappes dans la région, visant les combattants pro-Téhéran.