Le chef du syndicat des distributeurs de carburant, Fadi Abu Shakra, a indiqué que « la situation du marché est à 50% à l’aise avec l’essence, et pour le soulager à 100%, il faut donner des autorisations préalables aux sociétés d’importation, à l’Etat et aux établissements pour importer des navires et faire flotter le marché. »

Abu Shakra a souligné, lors d’une interview télévisée, que « lorsque le marché est à l’aise, il y a de l’essence dans les stations, car le problème ne vient pas des stations et des distributeurs, mais le problème vient de l’État libanais. » Il a ajouté : « Nous voulons un gouvernement, car le pays ne se reposera pas tant que nous ne formerons pas un gouvernement. »

Il a souligné que « le ministre de l’Énergie responsable du secteur porte une responsabilité, et le président de la République, Michel Aoun, porte également une responsabilité. »

Il a expliqué qu’ « aujourd’hui, le Liban a besoin de 800 000 litres de diesel pour les générateurs d’électricité en une heure. »

Il a également souligné que « tous les numéros des entreprises sont à la douane libanaise, et chaque litre de diesel qui sort est enregistré, et il y a certains marchands qui font le commerce du diesel et le vendent à des prix élevés, et nous sommes contre eux, et nous crions pour qu’ils arrêtent. »