Dans le prolongement des réunions tenues par l’homme d’affaires Cheikh Bahaa El-Din Rafik Hariri à Chypre, Hariri a reçu l’archevêque Hanna Rahmeh, l’archidiocèse de Deir al-Ahmar et Baalbek, chez lui, et ils ont discuté de plusieurs questions.

Mgr Rahmeh, et après sa rencontre avec Cheikh Bahaa Hariri, est certain que la conversation qui a eu lieu avec le Cheikh Bahaa est dans l’intérêt du Liban, et a indiqué que l’effondrement du pays doit être tenu pour responsable par la classe dirigeante devant de l’opinion publique mondiale, du peuple libanais et de l’histoire aussi.

Rahmeh a également souligné qu’il existe au Liban un partenariat islamo-chrétien vieux de plus de mille ans et qui ne peut être négligé, car c’est la valeur et le message du Liban. Constatant que le Liban ne réalise le dualisme islamo-chrétien qu’avec des traits clairs.

Rahmeh a souligné qu’il existe d’énormes énergies à l’intérieur et à l’extérieur du Liban qui veulent et sont capables de reconstruire un nouveau Liban, y compris Cheikh Bahaa Hariri.

À son tour, le cheikh Bahaa Hariri a affirmé son attachement au dualisme islamo-chrétien et à l’accord de Taëf, qui a parrainé le partenariat entre les sectes.

Soulignant qu’il n’est pas permis d’y toucher, considérant que ce sujet est même faux d’en discuter, et il a dit que c’est: » un blasphème politique ».

Dans son discours, il a rappelé une phrase prononcée par le Premier ministre martyr Rafik Hariri:« Le compteur s’est arrêté ».

Le Cheikh Bahaa Hariri a remercié Mgr Rahmehpour sa visite et le temps qu’il a consacré à ce projet, qui sera le salut du Liban.