Ministère des affaires étrangères et des émigrés
Le ministère des Affaires étrangères a été informé par la déléguée libanaise auprès des Nations Unies à New York, dans un communiqué, que « dans le cadre des travaux du Comité spécial pour l’examen des opérations de maintien de la paix aux Nations Unies, le Liban a répondu au délégué israélien par une intervention dans laquelle il a appelé à s’abstenir de toute rhétorique d’incitation et de surenchère concernant l’incident de l’assassinat du soldat du bataillon irlandais de la FINUL, et a estimé qu’il était malheureux et honteux qu’un incident douloureux ait été exploité à des fins politiques et de surenchère, qui ne servent pas les efforts de la FINUL pour établir un climat de paix et de stabilité dans une région qui en a désespérément besoin. »
La déléguée libanaise a affirmé : « La position officielle libanaise condamnant cet incident douloureux et le sérieux des enquêtes menées par le pouvoir judiciaire libanais, qui ont conduit à l’émission d’une décision de présomption à l’encontre de sept suspects, dont l’un a été arrêté, et les autres poursuites se poursuivent. »
Elle a déclaré que « la partie israélienne n’est pas en mesure de lancer des accusations ou de faire des sermons concernant la sécurité des forces de maintien de la paix ou de faciliter leurs tâches, d’autant plus qu’il existe de nombreux exemples d’attaques israéliennes contre les forces de maintien de la paix, à commencer par le bombardement du quartier général du bataillon fidjien de la FINUL à Cana en 1996, en passant par le raid, et le meurtre de quatre observateurs de l’ONU dans le bâtiment de l’observatoire de l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve en 2006 dans la ville de Khiam – Sud-Liban, et enfin les manœuvres navales effectuées par les combattants israéliens à côté du navire de la FINUL, selon ce qui a été indiqué dans le dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies (juillet 2022) sur l’application de la résolution 1701. »
Dans ce contexte, le ministère a affirmé que « les relations avec les Nations unies et les forces de la FINUL sont basées sur la consultation, la coopération et le dialogue permanent et constructif pour mener à bien les tâches qui leur sont confiées dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales et le maintien de la stabilité et du calme dans le sud du Liban. »