Palais de Baabda
Des sources concernées par le dossier présidentiel ont confirmé à Al-Joumhouria qu’il n’y a rien de nouveau présidentiel du tout, si ce n’est que les partis se préparent à la bataille, tant à sa position qu’à sa manière, et il ne semble pas qu’il y ait un seul de ces partis qui veuille faire des compromis pour faciliter l’élection du président de la République.
Les sources ont révélé que des consultations internes ont lieu à différents niveaux, dans le but de cristalliser l’idée d’une issue qui coule dans un feu de forêt politique ou déplace l’eau stagnante dans des lacs de disharmonie et de perturbation, mais ces consultations tournent dans un cercle vicieux, et plus précisément au point zéro ;
Les sources ont souligné que les américains ont été les plus francs dans l’estimation de ce que la situation libanaise peut conduire, en soulignant que le maintien du statu quo au Liban, en dehors de la voie de sauvetage, qui nécessite l’élection rapide d’un président de la République, et la formation d’un gouvernement qui remplit ses engagements de réforme, conduira certainement à une réalité amère dans laquelle les crises se succéderont, ce qui pourrait mettre le Liban en danger de désintégration complète de l’État.
Une source officielle a également souligné que la réunion quinquennale soulignait la nécessité pour les Libanais de se mettre d’accord sur un président, sur la base du seul critère de l’intérêt du Liban. « C’est ce que nous avons littéralement informé par les ambassadeurs de la réunion ». Paris a plus que jamais augmenté la fréquence de sa présence dans le dossier présidentiel, pour pousser à la clôture du dossier présidentiel par consensus sur un président. Cela est évident dans le mouvement intensif initié par l’ambassadeur de France dans diverses directions libanaises, poussé par une grande peur et des craintes au sein de l’administration française que la situation au Liban ne glisse vers des difficultés qui aggravent la tragédie du peuple libanais.