La lumière sur le sit-in des représentants Najat Aoun Saliba et Melhem Khalaf à la Chambre des représentants a décliné, sans affecter leur certitude quant à la constance de la démarche qu’ils ont débuté depuis près d’un mois en tant qu’acte de protestation morale démocratique contre ce que le pays a atteint.

À cet égard, Saliba a clairement indiqué qu’elle « resterait au parlement jusqu’à ce que des sessions successives soient ouvertes au parlement pour activer la démocratie et les institutions piétinées pendant de nombreuses années. Le changement commence par le respect de l’État et de ses institutions, et non par la déification des individus. »

Elle a déclaré: « Les médias recherchent des scoops, et notre combat non violent est à long terme et a besoin de résilience, en particulier lorsque la corruption est enracinée depuis des années. »

Elle a expliqué que nous menons une bataille pour le respect des institutions, de la constitution et des lois. Ceci n’est pas un sit-in. L’institution est le contraire des quotas, du clientélisme, de la dépendance, de l’humiliation et de la « disgrâce » à la porte du chef.