La justice est la seule demande des familles des martyrs du port de Beyrouth depuis le moment de l’explosion du 4 août 2020.
Deux ans après la quatrième plus grosse explosion au monde, les photos des victimes sont toujours accrochées dans toutes les rues, accompagnées de phrases appelant à la justice.
L’enquête stagne toujours et l’enquêteur judiciaire reste chez lui par décision politique, le peuple va-t-il s’orienter vers la demande d’une enquête internationale?
Le deuxième anniversaire du crime de l’après-midi survient quelques jours après l’effondrement de deux parties des silos de stockage de céréales et de blé qui avaient survécu à l’explosion, dans des conditions ambiguës résultant d’un incendie qui avait également été provoqué pendant plusieurs semaines sans l’éteindre.
Cela a soulevé des interrogations sur l’intention du pouvoir politique de se débarrasser de ces silos, que les familles des martyrs considèrent comme « le seul témoin du crime ».